Avez vous une belle plume ?
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Re: Avez vous une belle plume ?
Ouai moi aussi c'est mon prof de maths ^^
Et il est aussi très fort, mais je lui ai quand même appris des trucs qu'il savait pas ^^
Mais vu que j'ai deux informaticiens dans la famille (en fait l'un des deux est mieux, il est Ingénieur Supérieur en Informatique ^^') et que je me dirige aussi vers l'informatique bah ...
Mais on parle d'ordi là ?! On devrait parler d'écrits !
Pfff on est pitoyable ...
Et il est aussi très fort, mais je lui ai quand même appris des trucs qu'il savait pas ^^
Mais vu que j'ai deux informaticiens dans la famille (en fait l'un des deux est mieux, il est Ingénieur Supérieur en Informatique ^^') et que je me dirige aussi vers l'informatique bah ...
Mais on parle d'ordi là ?! On devrait parler d'écrits !
Pfff on est pitoyable ...
LordFotombre- Gnome totalement pété (trop de joins)
- Messages : 1032
Date d'inscription : 11/06/2009
Age : 30
Localisation : La tête dans la lune, les doigts sur mon clavier ...
Re: Avez vous une belle plume ?
Coucou ^^
Voilà, c'était pour vous montré ce que j'avais écris...
C'est assez court, mais ce sera, je pense, un début de nouvelle... ou le premier chapitre de quelque chose d'un peu plus long...
J’étais seul dans la nuit. Je courrais sans m’arrêter. Mes pas effleuraient à peine le sol tant j’allais vite. Un silence oppressant, dont je ne pouvais me défaire, m’enveloppait. J’étais seul avec lui, juste lui, et le bruit de mes pas… Un frisson me parcourut et me glaça le sang. Je me retournais, par crainte, mais je ne vis rien. Je continuai à courir, essoufflé, à bout de force. Je ne devais pas m’arrêter, surtout pas, ne pas céder, rester fort, lutter. Et essayer de comprendre aussi…
La nuit était froide et la lune, voilée par quelques nuages, éclairait faiblement la ville endormie.
Puis je l’entendis de nouveau, ce bruit lointain que je redoutais tant. Je tressaillis. Le tonnerre alors, retentit comme en écho à cette plainte. Il se mit à pleuvoir. De l’eau ruisselait le long de ma nuque. Mes cheveux bruns me collaient au visage. La lune faisait jaillir des reflets bleutés sur les pavés.
Je parcourais cette ville dans un seul but, un seul objectif : leur échapper.
Toutes les rues se ressemblaient…Et je ne trouvais aucun des repères indiqués sur le plan que j’avais pourtant si durement mémorisé. Je pouvais regarder le long de chaque trottoir, je voyais toujours la même image. Une maison avec un petit bout de terrain où trônaient un vieil arbre et quelques parterres de fleurs. Dans certains de ces jardins, on pouvait apercevoir une balançoire, ou un ballon, que des enfants avaient oublié là.
Et toujours aucune trace de Max. Aucun signe de vie. Aucun message.
Je tournai à droite. Un petit panneau indiquait « Allée des Tamaris ». Je le dépassai en continuant ma course. C’était une petite rue tranquille comme toutes les autres.
Chaque rue représentait pour moi l’entrée d’un labyrinthe.
A chaque nouveau tournant, je retrouvais toujours la même image, comme si chaque maison était la réplique exacte de la précédente. Je détestais cette impression. Je détestais appartenir à ce monde.
Un autre croisement. Je décidai de m’arrêter quelques instants pour reprendre mon souffle. Quelques dizaines de secondes s’écoulèrent. Il régnait à cette heure de la nuit, un silence, brisé par mes seuls halètements. J’entendis alors, loin derrière moi, des hommes crier et des chiens aboyer :
- Continuez, il faut absolument le rattraper ! dit une voix forte, à demi étouffée par la distance qui me séparait de son propriétaire.
- Oui chef ! répondit une mêlée de voix.
Bruit de semelles claquant sur le pavé.
Je repris alors ma course folle et plongeai dans mes pensées … Les flics sont coriaces de nos jours … heureusement que j’ai pris des ruelles étroites, sinon, ils m’auraient suivi en bagnole et je n’aurai pas fait long feu.
Mes poumons étaient en feu, mes tempes me faisaient mal, j’avais la bouche sèche et une méchante sueur inondait mon dos. Ventre à terre, je filais, les yeux grands ouverts. Non, je n’étais pas perdu, non, j’allais retrouver le contrôle, un repère.
M’en sortir.
A tout prix.
Pour Marie.
- De ce côté ! De ce côté !
Ils étaient derrière moi, à peine une centaine de mètres…
Je zigzaguais et bifurquais sur ma droite : rue Charles Baudelaire. Une rue tout aussi calme que les précédentes mais qui avait l’avantage d’offrir un éclairage public vacillant : seulement un lampadaire sur deux jouait son rôle. Je me laissais dévorer par l’obscurité.
Voilà, c'était pour vous montré ce que j'avais écris...
C'est assez court, mais ce sera, je pense, un début de nouvelle... ou le premier chapitre de quelque chose d'un peu plus long...
Bruit de semelles
J’étais seul dans la nuit. Je courrais sans m’arrêter. Mes pas effleuraient à peine le sol tant j’allais vite. Un silence oppressant, dont je ne pouvais me défaire, m’enveloppait. J’étais seul avec lui, juste lui, et le bruit de mes pas… Un frisson me parcourut et me glaça le sang. Je me retournais, par crainte, mais je ne vis rien. Je continuai à courir, essoufflé, à bout de force. Je ne devais pas m’arrêter, surtout pas, ne pas céder, rester fort, lutter. Et essayer de comprendre aussi…
La nuit était froide et la lune, voilée par quelques nuages, éclairait faiblement la ville endormie.
Puis je l’entendis de nouveau, ce bruit lointain que je redoutais tant. Je tressaillis. Le tonnerre alors, retentit comme en écho à cette plainte. Il se mit à pleuvoir. De l’eau ruisselait le long de ma nuque. Mes cheveux bruns me collaient au visage. La lune faisait jaillir des reflets bleutés sur les pavés.
Je parcourais cette ville dans un seul but, un seul objectif : leur échapper.
Toutes les rues se ressemblaient…Et je ne trouvais aucun des repères indiqués sur le plan que j’avais pourtant si durement mémorisé. Je pouvais regarder le long de chaque trottoir, je voyais toujours la même image. Une maison avec un petit bout de terrain où trônaient un vieil arbre et quelques parterres de fleurs. Dans certains de ces jardins, on pouvait apercevoir une balançoire, ou un ballon, que des enfants avaient oublié là.
Et toujours aucune trace de Max. Aucun signe de vie. Aucun message.
Je tournai à droite. Un petit panneau indiquait « Allée des Tamaris ». Je le dépassai en continuant ma course. C’était une petite rue tranquille comme toutes les autres.
Chaque rue représentait pour moi l’entrée d’un labyrinthe.
A chaque nouveau tournant, je retrouvais toujours la même image, comme si chaque maison était la réplique exacte de la précédente. Je détestais cette impression. Je détestais appartenir à ce monde.
Un autre croisement. Je décidai de m’arrêter quelques instants pour reprendre mon souffle. Quelques dizaines de secondes s’écoulèrent. Il régnait à cette heure de la nuit, un silence, brisé par mes seuls halètements. J’entendis alors, loin derrière moi, des hommes crier et des chiens aboyer :
- Continuez, il faut absolument le rattraper ! dit une voix forte, à demi étouffée par la distance qui me séparait de son propriétaire.
- Oui chef ! répondit une mêlée de voix.
Bruit de semelles claquant sur le pavé.
Je repris alors ma course folle et plongeai dans mes pensées … Les flics sont coriaces de nos jours … heureusement que j’ai pris des ruelles étroites, sinon, ils m’auraient suivi en bagnole et je n’aurai pas fait long feu.
Mes poumons étaient en feu, mes tempes me faisaient mal, j’avais la bouche sèche et une méchante sueur inondait mon dos. Ventre à terre, je filais, les yeux grands ouverts. Non, je n’étais pas perdu, non, j’allais retrouver le contrôle, un repère.
M’en sortir.
A tout prix.
Pour Marie.
- De ce côté ! De ce côté !
Ils étaient derrière moi, à peine une centaine de mètres…
Je zigzaguais et bifurquais sur ma droite : rue Charles Baudelaire. Une rue tout aussi calme que les précédentes mais qui avait l’avantage d’offrir un éclairage public vacillant : seulement un lampadaire sur deux jouait son rôle. Je me laissais dévorer par l’obscurité.
Re: Avez vous une belle plume ?
Excuses-moi d'avance pour la remarque mais c'est important pour la compréhension de l'histoire : Seul ou seule parce que ce n'est pas tout à fait la même histoire si le narrateur est un homme ou une femme
menontown- Gnome bourré
- Messages : 675
Date d'inscription : 07/06/2009
Age : 54
Localisation : Reims
Re: Avez vous une belle plume ?
Je trouve que c'est très bien écrit, bravo^^
Loumio- Buveur de Vodka officel des J.O
- Messages : 369
Date d'inscription : 07/06/2009
Age : 31
Localisation : Devant un ordi, les doigts sur le clavier et la tête sur le bureau.
Re: Avez vous une belle plume ?
Magnifique Helene sa ressemble pas aux merde sur feuille qu ecrivent les autres filles =)
LordFotombre- Gnome totalement pété (trop de joins)
- Messages : 1032
Date d'inscription : 11/06/2009
Age : 30
Localisation : La tête dans la lune, les doigts sur mon clavier ...
Re: Avez vous une belle plume ?
xD d'habitude c'est la princesse avec le prince charmant enfin je t'en parle pas on dirait Shrek mais sans Shrek ... L'horreur.
Alors bravo ^^
Alors bravo ^^
LordFotombre- Gnome totalement pété (trop de joins)
- Messages : 1032
Date d'inscription : 11/06/2009
Age : 30
Localisation : La tête dans la lune, les doigts sur mon clavier ...
Re: Avez vous une belle plume ?
Bon ben voilà, j'avais écrit plusieurs lignes avant de tout effacer par maladresse et je n'ai pas le courage de tout réécrire. Je racontais la vie magnifique de ce portable de 11 ans sur lequel je suis en train d'écrire.
Une vie avec deux systèmes d'exploitation et trois utilisateurs différents, une vie bien remplit.
Et vous vous dites que j'en parle comme si il était en train de rendre l'âme mais peut être pas encore. Peut être a-t-il encore quelques belles années devant lui ?
Mais son poids (non pas qu'il en ait pris durant ces années, il s'est même plutôt allégé puisqu'il s'est débarrassé de sa batterie) et la nécessité de le brancher le rend nettement moins portable. Donc peut être laissera-t-il sa place prochainement à un portable tout nouveau, tout beau et tout léger ...
Voilà je crois que j'ai remplit la dernière catégorie, désormais mon nom apparaît partout. Peut être que ça stimulera les autres inscrits ...
Fot, Hélène, revenez ..........................
Une vie avec deux systèmes d'exploitation et trois utilisateurs différents, une vie bien remplit.
Et vous vous dites que j'en parle comme si il était en train de rendre l'âme mais peut être pas encore. Peut être a-t-il encore quelques belles années devant lui ?
Mais son poids (non pas qu'il en ait pris durant ces années, il s'est même plutôt allégé puisqu'il s'est débarrassé de sa batterie) et la nécessité de le brancher le rend nettement moins portable. Donc peut être laissera-t-il sa place prochainement à un portable tout nouveau, tout beau et tout léger ...
Voilà je crois que j'ai remplit la dernière catégorie, désormais mon nom apparaît partout. Peut être que ça stimulera les autres inscrits ...
Fot, Hélène, revenez ..........................
menontown- Gnome bourré
- Messages : 675
Date d'inscription : 07/06/2009
Age : 54
Localisation : Reims
Re: Avez vous une belle plume ?
xD pauvre MT, tellement déprimé qu'il commence à relater la vie de sont portable...
T'inquiète, tu n'es plus seul ^^
T'inquiète, tu n'es plus seul ^^
Re: Avez vous une belle plume ?
Merci Hélène et bon retour.
menontown- Gnome bourré
- Messages : 675
Date d'inscription : 07/06/2009
Age : 54
Localisation : Reims
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